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 Encore. [PV Onawa Maria]

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Loki Sleiknir




Loki Sleiknir
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MessageSujet: Encore. [PV Onawa Maria]   Encore. [PV Onawa Maria] I_icon_minitimeVen 25 Mar - 19:46

_Edgar_


On ressent comme une coupure dans la vie, comme un rêve
On oublie les coups durs de la vie, comme une trêve
C'est un phénomène puissant, je ne te parle pas d'inspiration
Mais d'un souffle plus profond comme une seconde respiration
G.C.M.



    Si des pas avaient souillé cet endroit tellement impassible, peut être furent-ils les miens, mais, comment dire ? Tant, et tant de gens étaient passés par ici, avaient frappé ce sol de béton noir de leur dure cadence ancré dans la banalité de la vie. Je ne saurais dire si ma pensée était la bonne, car, étrangement, mes foulées rapides soulevaient des masses de poussière malsaine. C'était quoi, cet endroit, en fait ? Une immense gorge, un profond puits qui nous happait un par un, attendant avec délice et réjouissance son prochain repas. Ce long chemin, aussi, certainement était-ce l'interminable trachée de cette bête au déglutissement effroyable, qui nous capturait de son murmure rauque et répétitif, et surtout, infatigable. En fait, je détestais cet endroit. Pourquoi y passai-je tous les jours, alors ? Bonne question. Moi-même, je ne le savais pas trop. Le brouhaha que créait la foule regorgeait d'une activité trop anormale, mais demeurait le reflet même de la société. Cependant, personne n'osait briser ce miroir, c'était bien triste. Certes, beaucoup devaient penser comme moi, mais...Justement, comme moi, comme un lâche, un coeur trop oppressé. A vouloir trop solliciter, on finit par obtenir réprimandes. Je disais donc, que le chemin me menant à l'internat se rétrécissait peut à peu sous les yeux. Tout ce que j'avais à faire était presser le pas. Où étais-je ? Dans le métro.
    Le large établissement s'offrit bientôt à moi. Je passai dans la cour bétonnée, mieux nettoyée qu'à son habitude, non sans jeter des bouquets de sourire aux regards timides que beaucoup de filles me lançaient, agitant parfois brièvement la main quand l'envie me prenait. Après tout, ça leur faisait plaisir, ça les faisait même rougir. Mon regard se focalisa finalement sur une silhouette familière, une personne dont je ne citerais pas le nom, un camarade avec qui j'étais souvent, tout simplement. C'était un jeune homme de mon âge, assez grand, avec des cheveux noirs coupés courts et des yeux noisettes. Il était toujours souriant, et le simple fait de voir son coin de lèvres se relever avec un air aussi enjoué suffisait à rassurer son entourage. En plus de ça, il était sympathique. Depuis l'âge de huit ans, il faisait partie d'un club de base-ball. Je me souviens d'avoir été le voir gagner lors de nombreux matchs. Arrivé à ma hauteur, il me salua comme à son habitude. C'est à dire une grande claque dans le dos. D'après lui, ça faisait "viril" et ça plaisait aux filles. Moi, je me contentai de jouer les gentlemans et de lui décocher un immense sourire innocent. Enfin, c'était toujours comme ça, et nous nous comprenions quelque peu. Les cours se déroulèrent, comme à leur monotone habitude, très lentement. Il y avait cette ambiance dans les salles de classe qui donnait tout simplement envie de rentrer chez soi. Pitoyable, oui, c'était juste pitoyable ! Mais, aussi, très irresponsable de la part du directeur et de ses suppléants. Je compte bien aller lui dire deux mots à ce soi-disant proviseur. Un internat est censé recadrer les élèves et leur permettre de travailler dans les meilleurs conditions possibles. Et ces gamins, ils étaient tout bonnement immatures. Cultiver un tel désordre dans une classe de terminale laissait imaginer l'infinie immaturité occupant le cerveau de ces jeunes. On m'écoutait, souvent, quand je leur demandait de baisser un peu d'un ton, mais, peut être était-ce simplement par peur ou respect. Quelque part, les riches sont surement crains, car ils ont beaucoup de pouvoirs autoritaires. Je me contentai simplement de ne pas laisser les choses aller trop loin et...Je souriais ? La pause de midi arriva finalement plus vite que prévu, et je me dirigeai vers notre coin favori, c'est à dire l'endroit où mon groupe d'amis et moi mangions. Le réfectoire ? Ce n'était même plus la peine d'y penser. C'était juste désespérant. Mon entourage, comme à son habitude, éclatait de rire à chaque ânerie débitée par l'un d'eux. J'ai beau dire ça, moi aussi je riais. J'avais beau faire partie de la haute Bourgeoisie, j'étais avant tout un être humain, et j'étais là, assis sur un vulgaire muret de pierres, à manger un sandwich rapidement confectionné, autour de personnes amicales à qui je pouvais parler. J'étais bien, ici.
    La pause du midi passa rapidement, comme toujours. Après, ma classe possédait une heure vide. Le professeur n'était pas là. Vu son vieil âge, sa peau assez pâle et sa silhouette maigrichonne, il était certainement encore malade. Quand allait-il se décider à prendre sa retraite, aussi ? Ce monde n'était-il fait que d'irresponsables et d'imbéciles ? A le voir de cet oeil satirique, c'était fort probable. Et, si il en était bien le cas, la vie était triste. C'est pourquoi, dans chaque minute, je respire un peu plus l'air présent autour de moi, je détaille encore la plus petite parcelle colorée qui élève l'environnement à des rangs si grands que la plupart n'arrivent même pas à remarquer, c'est pour ça que, j'essaie de prendre plaisir à faire ces mêmes pas. C'est difficile. Je me dirigeais vers la bibliothèque. Moi qui, en temps normal, n'y allait quasiment jamais. Sauf que cette fois, c'était pour rendre un service à mon ami le fameux joueur de base-ball. J'allais rendre son livre à sa place, car il voulait profiter de cette heure au maximum pour s’entraîner au prochain match à venir. J'avais beau être un Bourgeois, je n'en restais pas moins aimable et serviable, j'agissais juste comme chaque ami devait agir, et, je ne m'élevais pas à un rang supérieur à eux, au contraire, la plupart du temps, j'étais respecté car eux-mêmes me croyaient un peu supérieur. Et puis, le reste, ce sont les filles...Impossibles à changer, on les croit toutes identiques à les voir ainsi, mais elles sont plus que différentes les unes des autres, au fond de leur coeur. Je plaçai le petit livre dans mon champ de vision. "Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire". Oh, je m'en souvenais de celui-là. Je m'en souvenais car il contenait mon poème préféré, de titre "Une Charogne". C'était tellement vrai, et tellement bien écrit. Bien que je ne sois pas un passionné de littérature, cet écrit m'avait frappé. J'atteins finalement l'endroit recherché, et poussa la lourde porte. L'endroit sentait le silence et jetait avec espérance des grappes de livres, vieilles pages jaunies. Les étagères montaient très haut dans la pièce, supportant le poids des ouvrages, et il y avait même un deuxième étage. En fait, c'était peut être le meilleur endroit de l'internat, calme, reposant, et regorgeant de connaissances diverses. Une sorte de réserve à rêves. Mes yeux verts clairs détaillèrent lentement le lieu, avant de s'arrêter sur la bibliothécaire. A mon avis, on devait les rendre ici. Arrivé à sa hauteur, elle me demanda le nom de l'emprunteur et me chargea de remettre le livre à sa place, car elle était très occupée. Je ne répliquai pas, mais parcouru plutôt les étagères de livres, dépité. Ce n'était pas comme si j'avais l'habitude de ranger des livres...Mon majordome l'avait toujours fait à ma place, et je n'étais allé dans une bibliothèque publique que pour accompagner. Je fis quelques pas hésitants avant d'apercevoir une jeune fille assise à une table, les yeux - et surement l'âme, plongés dans des pages. Je m'approchai d'elle sans bruit, et m'assis en face. Son visage ne m'était pas vraiment inconnu, mais, on en voyait des filles chaque jour, je ne pouvais pas non plus prétendre la connaître. Il fallait dire que j'avais le don d'oublier les noms. Et puis, je n'avais pas envie de passer la journée ici non plus, j'avais autre chose à faire. Je me raclai la gorge, et, sans parler trop haut, m'adressai à elle.

    - Pardonnez-moi de vous déranger, mais, il semblerait que je ne soit pas à l'aise dans une bibliothèque. Vous savez peut être où est la place de ce livre ?

    En parlant de ma voix habituelle, j'avais désigné le petit écrit posé simplement sur la table. Une réponse ? C'est ce que j'attendais, évidemment. Il pouvait y avoir plusieurs types de réactions face à ma demande. La jeune fille pourrait rougir comme une idiote et se mettre à bégayer, elle pourrait aussi se croire maligne et profiter de ça pour cultiver son arrogance, ou encore, il lui était tout à fait possible de ne pas lever les yeux vers moi. Je passai avec lassitude ma main dans mes cheveux blonds. Dans ce cas-là, j'attendrais.


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MessageSujet: Re: Encore. [PV Onawa Maria]   Encore. [PV Onawa Maria] I_icon_minitimeDim 27 Mar - 13:10

Je mettais lever sans entrain se matin là,et même si la journée avait été belle,je ne m'en était pas rendu compte.Quelques choses c'était encore brisée un peu plus en moi.Comme chaque jour.Et la routine habituelle de chaque matin,de chaque semaine,de chaque mois c'était a nouveau installée.Pour moi qui ne pouvait quittée l'internat ,c'était un lundi matin sans transport,calme et ennuyeux comme tout les autres jours.Après mettre lever,j'étais parti déjeuner,seul moment agréable de ma douce journée qui ne faisait que commencer.Des filles et des garçons sans plus d'intérêt a mes yeux avait essayer de me parler pour voir si toutes les rumeurs étaient vrai.Comme chaque matin,encore.Je les avais ignorée car leurs dire étaient tel des inepties sortit de l'imagination d'un enfant de 5 ans.Non,je n'avais jamais fait de prison et mes tatouages ne venaient pas de l'insigne d'une quelconque bande de malfrat...Ce fut une adolescente rousse qui me fit sourire finalement.Clara avait encore renverser sont bol de lait et ses céréales,habituel mais la déception de la plus jeune me faisais toujours sourire,discret mais un sourire quand même.Ensuite,vint l'heure des cours.Je quittai ma camarade et rejoint sa salle de classe rapidement.Peut-être trop même .Un cour de mathématique bruyant ne me gênais pas plus que ça.Ce n'était peut-être pas ma matière préféré mais je n'étais pas la moins douer de la classe.Quand arriva l'heure du français,je ne tint pas et me leva.La professeur ne suivait plus les élèves qui faisaient le chahut et n'arrivait plus a donner son cour.Le peu d'intello qui avait tenu dans cette terminale n'arrivait même plus a suivre.Je pris donc la craie et la fit crisser le long du tableau noir ou aucune inscription n'avait été marqué depuis un certain temps.Le calme revint immédiatement,et je m'assis afin de suivre les quelques minutes sans chahuts qui venaient.La sonnerie de midi me réveilla d'une fine léthargie qui c'était emparée de mon esprit.Cette fois ci,je réussis a remplir mon bento avant l'heur fatidique.Je partit m'asseoir dans l'herbe et mangea tout en regardant les gens discuter,rigoler,sourire,draguer ou même s'engueuler.C'était une habitude pour moi de regarder les gens et leurs attitudes.Elles sont toutes si différentes et elles m'ont toujours rappeler celles que j'avais avant.Encore une fois,la même sonnerie retentit et comme chaque semaine ,je vais a la bibliothèque pour cette heure ci.Le professeur ayant changé l'heure de cour,je préférais lire que étudier.Ca avait casser ma routine mais celle ci c'était finalement réinstaller.J' entrai dans la grande salle.Une odeur d'encens emplissait la pièce.La lumière était filtré par de fin voilage sur les grandes baies vitrées.Les rayonnages emplis de livre ou de document étaient si haut que même les échelles n'arrivaient pas forcément jusqu'en haut des bibliothèques.Cet endroit était magique a ses yeux.Je ne venais pas souvent mais je l'aimais énormément.Je saluai brièvement l'hôtesse d'accueil et m'installai dans l'allée principal.J'avais emprunter la semaine d'avant un ouvrage traitant de la condition des femmes et de l'opinion des hommes a leurs sujet au 19 ème siècle.C'est une époque que j'apprécie beaucoup.Je me laissa entrainer dans les lettres et les mots de cet ouvrage.Ce fut un garçon qui troubla ma lecture pourtant accueillante. Il semblait sur de lui et il s'assit en face de moi,tout en déposant un livre sur la table.Il prit la peine de m'adresser ces quelques mots :

- Pardonnez-moi de vous déranger, mais, il semblerait que je ne soit pas à l'aise dans une bibliothèque. Vous savez peut être où est la place de ce livre ?

Je ne réagissais pas.Il passa se main dans ses cheveux et m'observa,attendant sûrement une réponse de ma part.Je pris donc la peine de fermer mon livre et de regarder le sien ."Les fleurs du mal",hein.Je le regardais dédaigneusement.Ne savait-il donc pas que tout était ranger par ordre alphabétique des hauteurs et que ,juste derrière lui, une dizaine des même volumes étaient ranger?Je dit donc d'une voix grave mais des plus calmes possibles au garçon qui semblait être un bourgeois au vu de son aire un peu trop sûr de lui.Je le reconnaissait mais ne pouvait dire qui il était.Il semblait être anglais,les très de son visage le montraient.

-Vous faites bien de vous excuser car si vous aviez prit la peine d'observer un minimum les alentours vous auriez remarqué que les oeuvres de Baudelaire sont rangés exactement derrière votre dos.Mais,je pense, que vous n'avez pas l'habitude de ranger par vous-même...Peut-être vous attendiez vous a ce que je range a votre place?
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Loki Sleiknir




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MessageSujet: Re: Encore. [PV Onawa Maria]   Encore. [PV Onawa Maria] I_icon_minitimeDim 27 Mar - 15:02

_Edgar_




    - Vous faites bien de vous excuser car si vous aviez prit la peine d'observer un minimum les alentours vous auriez remarqué que les oeuvres de Baudelaire sont rangées exactement derrière votre dos. Mais,je pense, que vous n'avez pas l'habitude de ranger par vous-même...Peut-être vous attendiez vous a ce que je range a votre place ?

    Effectivement, je n'avais nullement pris la peine d'observer. Après tout, j'étais un peu impulsif et impatient quand je le voulais vraiment. J'étais aussi égoïste, souvent. Il m'arrivait de passer les sentiments des autres sans y penser vraiment, ne m'occupant que des miens. Ce n'était pas bon d'être comme ça. Mais, j'avais mes défauts, qui, encore une fois de plus, faisaient surface. Personne n'est parfait. Mais j'exagère de nombreuses fois, sans en avoir spécialement conscience. Pourquoi m'avait-elle parlée comme ça ? C'est mon apparence de Bourgeois qui la dérangeait ? Ou alors, elle avait l'habitude de juger les gens ? Oui, on avait toujours rangé à ma place, non je ne connais rien d'une bibliothèque, et oui, je suis un sale gosse bourré de tunes. Il faut croire que même en parlant de façon aimable, parfois, on embrasse le dédain des autres personnes. La société a changé, vraiment...Je ne la regardai pas directement, posant plutôt mon regard sur les grandes fenêtres de la bibliothèque, diffusant une clarté utile à une bonne lecture. On y voyait le ciel. Je n'aimais pas le ciel de France. Je savais qu'il était pareil partout, mais il y avait quelque chose en Angleterre qui retenait mes pensées et mes soupirs soulagés. Alors, pourquoi étais-je ici, pourquoi observais-je cette voûte céleste aujourd'hui, celle de ce pays et pas de l'autre ? Quand on pousse trop les enfants, ils finissent par craquer, et l'eau de mon vase avait finit par s'évader, par la plus petite issue possible, une fissure infime dans le courant de mes jours, une plaie qui cette fois était incurable. Ma famille, imbéciles ! Pourquoi fallait-il que lorsque je souriais, on n'y vit que de la joie ? Un bonheur qui semblait presque impossible, une effrayante insouciance se posait sur mon visage, à chaque fois. Le reste, tout le reste, c'est caché. On n'a pas le droit de le savoir. C'est quelque chose qui n'a pas besoin d'être dis, de toute façon. J'aurais aimé savoir la raison pour laquelle nous avons tous une pensée qui nous dérange. Je ne suis pas le seul, je le sais si bien. Cette pensée, je la hais, je voudrais la bannir à jamais de ma tête pour me sentir libre, car elle accroche mon âme de ses chaînes noires et grinçantes, elle est comme un soldat de plomb qui me suit où que j'aille, et qui, quoique je fasse, me susurre à l'oreille "Je suis là !", "Ne m'oublies pas, idiot !". C'est cruel. Le monde est bien cruel.
    J'en revins à ce que la jeune fille en face de moi m'avait dit. Au moins, je savais maintenant où ranger le livre de mon ami. Mais, ce que je ne comprenais pas, c'était encore cette phrase. "Peut être vous attendiez-vous à ce que je range à votre place ?". Eh...C'était vraiment embêtant à décortiquer vu sous cet angle acerbe. De toute façon, même sa voix n'était pas aimable. Ce n'était pas parce que quelqu'un ou je ne sais quoi d'autre l'avait agacée maintenant ou dans son passé qu'elle devait voir son entourage du même oeil. Avais-je réellement un air d'esclavagiste ? Enfin...Tout de même pas. Du moins, je l'espérais. Je fis la moue, posant mon regard rempli de langueur sur la frimousse de la lectrice. Et puis...Je n'étais vraiment pas du genre à ordonner aux autres de faire une tâche à ma place. C'était simplement par amabilité que j'avais accepté de ranger ce livre à la place du joueur de base-ball. Je l'observai brièvement. Elle avait des cheveux noirs, longs, et bien lissés. Quand elle m'avait parlé, j'avais aperçu ses yeux, un vert et l'autre beaucoup plus foncé. Des yeux vairons. Je passai ce détail agaçant. Encore. J'ouvris la bouche, ça la dérangerait surement, mais...Tant pis ? Pas vraiment.

    - Vous avez parfaitement raison, on a toujours rangé les choses à ma place. Mais ce n'était pas mon intention. Merci de m'avoir répondu. Vous aimez le XIXème siècle Français ? C'est l'époque Victorienne en Angleterre. Mais, je suppose que vous le savez déjà. L'histoire est intéressante. De mon point de vue.

    La tête appuyée sur mon poing à demi-fermé, je continuais de la regarder. Un sourire innocent s'était montré sur mon visage. J'allais rester un peu plus ici finalement. C'était bien éclairé, il y avait des livres, et c'était calme. Je laisser présager le courroux de mon interlocutrice lorsqu'elle m'avait entendu parler encore. Oui, j'étais comme ça, un peu désespérant parfois...Ou presque tout le temps, en fait. Mais, c'est ce qui faisait mon charme, non ? Peut être pas. Je riais intérieurement. Je ne savais pas ranger les livres dans une bibliothèque, pourquoi ? Il y en avait une chez mes parents, en Angleterre. Elle était immense. Elle était belle, elle ressemblait à un cimetière de livres. Sauf que, voilà, seule ma soeur avait la permission d'y entrer. Elle seule avait la clé. Et, si jamais je tentais de toucher aux biens de ma chère soeur, j'étais frappé. Oui, c'est triste, c'est déplorable, c'est pitoyable, mais c'était comme ça, c'est tout. Je n'avais rien d'un être privilégié. Dans la vie de ma famille, j'étais simplement quelqu'un qui était là "par accident". En clair, j'étais une sorte d'erreur. Je suppose que je ne saurais jamais vraiment pourquoi. Enfin, j'étais quand même là. Alors, qu'allait-elle dire, cette fois ? "Lâche-moi un peu !", ou quelque chose comme ça ? Mmh...C'était tout à fait possible.



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MessageSujet: Re: Encore. [PV Onawa Maria]   Encore. [PV Onawa Maria] I_icon_minitimeDim 27 Mar - 16:20

L'effet escompter n'était pas celui de le rembarrer mais de paraitre plus...encrer dans ma lecture,je pense.Pourtant ,j'avais parler d'une voix brusque et ma phrase avait été bien peu aimable.Je n'y peux rien,c'est ma nature de ne pas être polie.Malgré l'éducation de ma famille pourtant d'un rang assez élevée ,j'était méchante et désagréable dans toutes mes façons de faire si je ne connaissait pas vraiment mon interlocuteur.Il tourna son regard vers les baies vitrées,j'en profitais pour lire quelques lignes de mon chapitre si intéressent.Quand j'arrivai a la fin de ma page,il n'avait toujours pas prononcé un mot.Il semblait perdu dans ses pensés et avait un air insouciant coller sur le visage.Ca me rappelait bien des choses cet air.Faisant abstraction de mon foutue caractère ,j'essaya de paraitre le plus possible aimable quand il reprit la parole:

- Vous avez parfaitement raison, on a toujours rangé les choses à ma place. Mais ce n'était pas mon intention. Merci de m'avoir répondu. Vous aimez le XIXème siècle Français ? C'est l'époque Victorienne en Angleterre. Mais, je suppose que vous le savez déjà. L'histoire est intéressante. De mon point de vue.

Je regardais ce garçon,quelques peu intriguée .Non seulement,il m'avait répondu ce que bien peu de gens faisaient,décourager par mon ton, et surtout il semblait prendre un certain plaisir a essayer de deviner ma réponse qu'il semblait croire acerbe.J'esquissa un minuscule sourire et lui répondit d'une voix plus calme et plus agréable cette fois-ci.

-L'histoire est intéressante du point de vue de toutes les personnes qui si intéresse un minimum.Ce n'est pas le XIX ème siècle Français qui m'intéresse le plus,mais la condition des femmes a cette époque.J'aime en apprendre plus sur mes ancêtres.Il est vrai que l'époque victorienne de votre pays natale,me semble t-il, est très captivante.Je n'en connais pas grand chose pourtant.

Je refermait ma bouche et me rappella d'une chose que j'avais oublier de dire:

-Ah,et, je m'excuse si j'ai été blessante,ce n'était pas forcément mon intention.
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MessageSujet: Re: Encore. [PV Onawa Maria]   Encore. [PV Onawa Maria] I_icon_minitimeVen 1 Avr - 10:42

[Désolée du temps que je mets mais j'essaierai de répondre ce week-end.
Merci de ta compréhension. x.x]
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MessageSujet: Re: Encore. [PV Onawa Maria]   Encore. [PV Onawa Maria] I_icon_minitimeVen 1 Avr - 16:15

[Pas de problème !Au fait,très beau RP,c'est super dans faire avec toi]
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MessageSujet: Re: Encore. [PV Onawa Maria]   Encore. [PV Onawa Maria] I_icon_minitimeLun 23 Mai - 17:05

_Edgar_


She's crying like the sky
She's waiting the damn things ♫



      - L'histoire est intéressante du point de vue de toutes les personnes qui s'y intéressent un minimum. Ce n'est pas le XIXème siècle Français qui m'intéresse le plus,mais la condition des femmes a cette époque.J'aime en apprendre plus sur mes ancêtres.Il est vrai que l'époque victorienne de votre pays natal,me semble t-il, est très captivante.Je n'en connais pas grand chose pourtant.

      Ah oui, ce genre de choses qui entraînent de nombreux débats et qui, bien évidemment, fâche les pires machos. C'est inhumain de traiter les femmes comme on l'a fait autrefois, comme une race inférieure alors que dans cette espèce qu'est l'Homme, ce sont bien elles qui souffrent le plus. Quoique, je pourrais-je certainement qualifier cette attitude "humaine" justement. On veut sans cesse le cacher, mais l'hypocrisie et la méchanceté sont bels et bien rentrés dans les moeurs de la vie. C'est ce que je vois désormais, quand j'arpente les rues en quête d'une vérité perdue, ce sont ces faux sourires qui me forcent à garder le mien, constamment. Cela ne nous laisse plus le moindre, l'infime répit. Pourquoi plus personne n'est soi-même ? Je suis identique à tous ces masques. Je suis pareil qu'eux. Je me force à sourire même si je n'en ai pas l'envie, je dégage ma mélancolie comme je le peux et laisse régner mes sourires si menteurs, cette joie qui ne veut plus rien dire. Et d'ailleurs, cette fille face à moi, comment savait-elle que je venais d'Angleterre, que ce pays était celui de ma natalité ? Les apparences, ou les rumeurs, oui, peut être bien les rumeurs. Je ne suis plus un fantôme ici.

      -Ah,et, je m'excuse si j'ai été blessante,ce n'était pas forcément mon intention.

      Elle n'avait pas le fond mauvais, cette lycéenne, cette...Comment les appelle-t-on déjà ? Ah oui, "Blousons noirs". Mais ça aussi, qu'est ce que ça veut dire ? Sommes-nous vraiment obligés de se désigner par des mots ? Je n'y arrive pas moi, j'ai beau essayer, c'est trop dur de me différencier des autres avec ces stupides nominations. Sous prétexte que j'aie de l'or plein les poches, on m'a jeté en pâture à tous ces visages avides de moqueries et de préjugés, sauf que voilà, je me retrouve maintenant à être jugé au premier abord. Que pensent-ils de moi, ces étudiants ? Quand ils me voient, la plupart doivent se dire "Tiens, je dois lui faire bonne impression, c'est un Bourgeois, il est riche, voilà mon côté hypocrite qui se réveille", ou encore "Voilà un de ces saletés de gosses pourri-gâtés qui va se faire pistonner et gagner je ne sais quelle somme exubérante"...Un soupir m'échappa, impossible à retenir, et ma face se sculpta une nouvelle apparence, laissant tomber mon masque joyeux pour céder place à un triste dégoût. Ce n'était pas merveilleux à voir, cette fade expression que j'avais là, mais elle était vraie. Je me force à sourire tous les jours pour donner l'impression à mes nombreux "amis" et à mon entourage que je suis heureux et que tout va très bien dans ce monde rempli de paix où les petits oiseaux chantent. C'est stupide. Mais ainsi, je suis aimé, je suis brillant et envié, on me voit comme une personnalité enjouée et charismatique à laquelle on redoute de s'attirer des foudres. Ce qui restait cependant, c'étaient la clarté azure de mes yeux, et ces indescriptibles impressions qui en faisaient un puits de sentiments morts, certes, mais bien réels. Elle s'est excusée, donc. Et je n'ai toujours pas rangé mon livre. Je n'ai plus envie de bouger, à présent, mon regard n'a de cesse d'être attiré par cette longue fenêtre qui me montre le dehors. Ou plutôt ce qu'en a fait cette pathétique société.

      - Vous étiez déjà excusée. Comment savez-vous que je suis Anglais ? Quelqu'un vous l'a dit ?

      Ma façon de parler ressemblait plus à celui d'un policier dans un interrogatoire improvisé, mais tant pis. Il lui suffisait de ne pas me juger, et tout irait bien. Mais que peut-on attendre...Mon regard bleu ciel se posa à nouveau sur cette personne en pleine lecture que je ne faisais que déranger depuis le début. Mais alors, qu'y avait-il d'important là-dedans ? Je le faisais exprès, naturellement...Et, d'ailleurs, comment ne pas le remarquer ? C'est venu comme ça, tout seul, je ne sais comment, mais cette façon d'agacer les personnes et de les pousser à bout ne me lâchait plus. C'était ça mon problème, un infime parmi tous les autres si nombreux, je ne me souciais que rarement des autres, et, d'habitude, c'est toujours moi qui passe avant eux. Ceci s'appelle l'égoïsme. Je n'en suis pas fier, mais je suis bien trop orgueilleux pour m'en rendre réellement compte.



[C'est couuurt désolée. T.T]
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MessageSujet: Re: Encore. [PV Onawa Maria]   Encore. [PV Onawa Maria] I_icon_minitimeMar 24 Mai - 17:29

[Court???J'arrive même pas à faire ça en racontant toute une journée!En plus c'est bien écrit!]

- Vous étiez déjà excusée. Comment savez-vous que je suis Anglais ? Quelqu'un vous l'a dit ?

Cette phrase me laissa pensive quelques instants.Comment le savais-je?Moi-même je n'en était pas sûre.Il est vrai que des rumeurs le disait mais je n'avait vraiment fait attention à ce genre de chose.Les dires étaient trop souvent faux pour qu'ils aient une quelconques utilité.Tout est créer pour avoir une utilité alors pourquoi vouloir inventé des choses dispensables?Je ne m'attardait pas sûre la question,la rangeant dans un coin de mon cerveau pour y réfléchir plus tard.Me rappelant soudainement sa question,je me remit à la recherche de ce qui m'avait poussé sur cette voix.C'est en le re regardant que je compris.Ses traits étaient typiquement anglais et le fait qu'il ai parler de l'époque victorienne m'avait sûrement permis d'être sûre de cette hypothèse.Elle aurait très bien pu être fausse mais il s'avérait qu'elle ne l'était pas.Au moins,j'étais excusé et ça me fit souffler plus que prévu.Plus le temps passait dans cet internat,plus je me sociabilisais. Est-ce bon?Je n'en savait trop rien encore.Je reprit la parole tout de même pour couper court au silence qui s'était propager depuis sa dernière phrase.

-Votre visage me l'a fait penser mais ce n'était encore qu'une hypothèse qui semble juste.

De moins en moins brusque cette voix,dis donc.J'esquissa un sourire en m'en rendant compte.Les quelques personnes autours nous regardaient étrangement.Quelques chuchotements raisonnaient.De nouvelles rumeurs,sûrement.Je jeta un rapide regard au alentour pour n'apercevoir que deux intellos assit une table plus loin.Attendant patiemment la réponse de mon interlocuteur,je le regarda droit dans les yeux se qui sembla le déranger.A,mes yeux.Très peu de gens en avaient fait abstraction.Sans que je ne comprenne pourquoi,ce détail ,qui alimentait de tel regard dédaigneux, laissait les adultes pantois des qu'ils me regardaient trop longtemps dans les yeux.J'avais pourtant refuser de mettre des lentilles de couleurs sous prétexte que ce n'était plus "moi" mais une partie de moi avait toujours rêvée de ne plus avoir ce fardeau.Certains anciens disaient même que cela voulait dire que le "démon" était en moi.Absurde,n'est ce pas?Pourtant,mon interlocuteur avait ce même regard,encore.
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Loki Sleiknir




Loki Sleiknir
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MessageSujet: Re: Encore. [PV Onawa Maria]   Encore. [PV Onawa Maria] I_icon_minitimeVen 3 Juin - 18:25

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    - Votre visage me l'a fait penser mais ce n'était encore qu'une hypothèse qui semble juste.

    "Hypothèse". Bien sûr. Quoi d'autre ? C'est vrai. Nous n'avons que des doutes. Dans chaque mot, dans chaque parole, dans chaque regard, dans chaque geste, dans chaque sourire, surtout, nous ne pouvons y voir la vérité. Il existe des gens qui font confiance à leurs proches, je le sais, nous le savons tous. Comment font-ils, ceux-là ? Je n'en ai strictement aucune idée. C'est trop dur. Jamais, je ne pourrai faire ceci. Placer ma confiance et ma vérité dans quelqu'un...Cela revient à être quelqu'un de naïf et de vulnérable, non ? C'est ce que je pense, sincèrement. Et cette fille, face à moi, cette personne que je ne connais quasiment pas, qu'en est-il de sa vie ? Est ce qu'elle croit en quelqu'un ? Est-ce qu'elle se confie, parfois, ou toujours, quand elle ne se sent pas bien ? Ah, oui, je n'en sais rien, je ne eux le savoir, je ne sais qu'en douter...Hypothèses. Je suis Anglais, est-ce que ça la dérange ? Je n'arrive pas à savoir ce que les autres pensent de celui que je suis. Et, même s'ils me le disaient eux-mêmes, de leur propre bouche, avec leurs mots, je ne saurais qu'être indécis, tellement mitigé...Mais pourquoi est-ce tout le temps ainsi dans ma tête ? Pourquoi faut-il que je doute toujours de tout ? J'ai l'impression de me méfier du monde entier, j'ai la sensation d'être une bête en cage qui ne laisse aucune main s'approcher !
    Elle s'est mise à me regarder dans les yeux. Je déteste ça. Je ne supporte pas ça. Ça me dérange. Leurs regards me dérangent. Que pensent-ils de moi ? Que pense-t-elle de moi ? Je l'agace ? Je sais. Mais encore ? Et pourtant, comment se résigner à baisser les yeux ? Je la regarde, donc, je ne capitule pas. C'est comme une bataille silencieuse, une joute psychique à laquelle mon âme se livre sans relâche...Puis-je savoir ce qu'elle a à me dire, en la regardant, en perçant ses pensées, comme ça ? C'est idiot, c'est absurde, c'est impensable, mais je continue, peut être que ça ne l'enchante pas, mais moi, oui. La blouson noir a du caractère, on dirait. Et je cède, si facilement.

    - Bien...Je n'ai rien à dire, c'est stupide, n'est ce pas ?

    Je regrette ce que j'ai dit. Pourquoi ? Sans doute va-t-elle me dire de partir et de la laisser tranquille, maintenant. J'ai détourné le regard, mon visage se contrarie, c'est une gêne évidente qu'il dévoile au monde entier, maintenant. Mes prunelles divaguent sur les deux élèves assis à une table, non loin. Ils murmurent, ils jettent parfois des coups d'oeil vers nous. J'ai voulu faire preuve de franchise en lui disant ça, bien que j'aie un mal évident à exprimer mes pensées. Je suppose que son opinion sur moi se modifie peu à peu, au fur et à mesure que je lui parle. Peut être reconnaîtra-t-elle ma voix la prochaine fois que nous parlerons, si cela arrive, un jour. Ça me fait sourire. Il y a des choses qui ont le don de nous réjouir, je ne sais pas comment cet effet se produit, il est souvent là sans prévenir de toute façon. Et moi, si je la croise, je la saluerai, je le sais, je suis comme ça, et même si je n'en ai pas l'envie, je lèverai quand même la main brièvement, ou je hocherai la tête faiblement. Je ne sais pas si je sourirai. Peut être. Ou peut être pas. Et elle, que fera-t-elle ? J'aurai sans doute l'air d'un imbécile si elle ne me répond pas, certains se moqueront de moi. Soit. À chacun ses choix. Le mien, il est fait, je me rappelle de son visage, à présent, je lui ai parlé une fois, ce n'est sûrement pas la dernière. Je ne sais pas si elle me regarde, je n'arrive pas à le savoir. J'ai envie d'appeler les deux personnes assises là-bas, de leur demander qu'est ce que ne va pas avec moi. J'ai envie de frapper quelqu'un. Mon poing, appuyé sur la table, se serre, puis se relâche, machinalement, il ne sait pas quoi faire lui non plus. Il est tourmenté, et je ne me sens pas bien, j'ai un horrible mal de crâne. J'aurais presque envie de toucher mon front pour tester ma température, mais j'aurais trop l'air d'un faible. Je fais comme si de rien n'était. Mes paupières sont lourdes. Je ne veux pas être malade, je ne veux pas sentir la souffrance d'un être inutile. Je ne veux pas déranger Alfred, et qu'il s'occupe de moi. J'ai dû attraper froid. Tant pis. Personne n'est au courant après tout, pas même cette jeune fille, Maria. Hypothèses.



[J'ai du mal à écrire, là, désolée. x___o]
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